Télérama aujourd’hui est-il le Télérama d’autrefois?
Oui évidemment. Les convictions sont les mêmes. Un regard éclectique et intellectuel sur les arts. Télévision. Cinéma. Théâtre. Livre. Musique…. Des convictions chevillées jusqu’au fond des pages. Il a fait mon amusement d’enfant, mes réflexions d’adolescent et des irritations d’antagonisme primaire.
Non bien sûr. Il s’est échappé du papier. Il a osé dépassé les frontières de la feuille pour envahir internet. Rien de révolutionnaire. Mais aujourd’hui Télérama a sa propre radio. Il organise des concerts privés. Il a une boutique en ligne pour vendre des dvds, des livres et de la papeterie. Non il ne vend pas de tondeuse à gazon, ni de vibromasseurs… Bien que le mot ‘intellectuel’ s’accompagne souvent d’un mot qui en a fait vibrer plus d’un. On est un peu plus loin de la pâte à papier du mercredi. Mais une simple évolution.
Télérama est aujourd’hui pour moi un exemple de ce que doit être le marketing du client.
Une marque. Forte. Cette force permet une élasticité de forme et de moyens qui peut suivre, devancer, interagir s’adapter à ses clients, ses fans.
Le marketing doit comprendre ce que veut et ce dont à besoin son client. pour cela il doit élargir son point de vue. Il doit regarder 1. les environnements dans lesquels évolue son client et 2. l’environnement dans lequel son produit est utilisé par son client.
Pourquoi?
Un service / un produit est le représentant de la marque. Son icône. Le service est bon. La marque est bonne. Le client est le pivot, le centre, l’axe… pour étendre la marque.
Un service. Une marque. Plusieurs environnements.
Le service est légitime pour le client dans son environnement. Il est aussi le croisement de plusieurs environnements. Il est possible que ce service et la marque qu’il représente soit légitime dans ces autres environnements.
L’un des services de Télérama, c’est sa grille de programme télévision. Et ses critiques. Le client qui achète Télérama pour ce service peut devenir fan. Pour un tas de raisons personnelles que nous passerons sous silence, il devient fan. Pour lui, la grille ne fait pas la marque. Les critiques font la marque. Il y a une relation de confiance. Une reconnaissance.
Ce client fan évolue dans d’autres environnements. Un terme un peu pompeux pour dire qu’il écoute aussi la radio, de la musique et qu’il va au cinéma. Il aimera surement les critiques, le service, sur la radio et le cinéma. En tout cas, ça vaut la peine d’essayer de s’appuyer sur cette confiance pour lui proposer des critiques dans un des ses autres environnements. Avec la même marque. Ce que le client veut retrouver. Il trouvera peut-être autre chose, mais il viendra par le service. Par ce qui fait la marque.
Un environnement. Une marque. Plusieurs services.
Le service est légitime pour le client dans son environnement. Il en fait partie. Il est rentré dans votre magasin pour un besoin. Il a d’autres besoins. Pourquoi ne pas lui proposer d’autres services? Grâce à la confiance que donne la marque.
Le client, toujours le même, fan des critiques de télévision, veut voir d’autres choses sur la télévision. Des interviews. Des analyses. Il a aimé une série, un acteur, un personnage. Il veut acheter le coffret. Il veut savoir tous les potins… Ah non! pas avec la marque Télérama. Il veut voir les trailers. Il veut télécharger les épisodes. Il veut en discuter avec les autres fans. Il veut le crier au monde entier. En tout cas à ses amis. …. Il serait dommage de le priver. Autant de services et produits que Télérama vend ou pourrait vendre. Des représentants de la marque. Vers l’infini et au-delà.
Connaitre son client. Laissez le tirer sur l’élastique de votre marque et répliquez le service dans ses autres environnements. Laissez le tirer encore un peu plus et proposez d’autres services dans le même environnement.