Google a montré sa puissance. Il est indispensable. La presse belge a demandé par voie judiciaire à ne plus être indexée. Google a dit ok. Et la presse belge a disparu du web! Elle a avalé son jugement… Comment se passer de 20 à 40% de son trafic?
S’il fallait une démonstration d’une position dominante, celle-ci est simple et efficace. Ce n’est pas tenable. Mais que dire à une société privée qui vous propose un service gratuitement? La solution n’est pas le combat judiciaire mais l’innovation (voir E Gauchet). Le besoin d’alternatives est criant.
Les solutions seront dans la relation avec les lecteurs…. Ils se moquent aujourd’hui de son combat d’arrière garde (voir ici les commentaires d’un article de lesoir.be). Si la presse ne veut pas que ses lecteurs la trouve par hasard, elle doit leur dire elle-même où elle est, et leur donner envie de venir la voir. Elle doit les comprendre, les cibler et construire une véritable relation long terme. Etudier la stratégie Direct To Fan de la musique me semble un bon début (voir le site de Virginie Berger ou son livre )
Par rapport à Google, la presse doit regarder ce qu’il n’offre pas. Il a une position dominante dans la recherche pure, mais Facebook est arrivé sur la découverte et la recommandation sociale… Il y a donc autre chose… Vous connaissez peut-être Twitter?
Pour le contenu et la valeur d’un journal, je conseille le livre d’Eric Scherer (A-t-on encore besoin des journalistes ?) et le livre de Pascale Bonnamour et Ludivine Garnaud (Monétiser l’information sur le web), conseillé fortement par Alain Joannes