Google et Facebook sont les maitres du web. Certains disent qu’ils sont en compétition. Je ne le pense pas. Ils pourraient bien sûr. Mais ils sont des spécialistes et les meilleurs chacun dans leur domaine. Les frontières sont définies pour aujourd’hui.
Google est l’outil du savoir. Parce qu’il est l’outil pour trouver. Quelque soit le type de contenu à chercher. Textes. Blogs. Livres. Vidéos. Quelque soit la manière de chercher. Par du texte (google search), par une carte (googlemap ou google earth), par une plongée dans le réel (streetview). Où que soit l’information. Sur le web ou sur votre pc. Demain sur votre mobile.
Vous recherchez une information. Il la trouve. C’est son ADN. Pour faire cela il parcourt inlassablement le monde, récolte, stocke et indexe les contenus, afin de créer une base numérique du savoir.
Facebook est l’outil de la relation. Parce qu’il est l’outil pour savoir ce que font vos relations, pour leur dirent ce que vous faites, et pour échanger avec eux.
Ce que vous faites et ce que vous aimez. Vos relations le savent. Ce que font vos relations et ce qu’elles aiment, vous le savez.
C’est le grand livre des relations entre les visages. Pour faire cela, vous lui avez donné vos relations. Vos amis. Vos collègues. Vos connaissances. Vous lui dites ce que vous faites. Vous lui dites ce que vous aimez. Vous et vos relations, vous lui dites ce que vous faites ensemble.
Google et Facebook s’occupent de la connaissance. Connaissance brute pour Google. Connaissance sociale pour Facebook. La connaissance, c’est bien. Ils ont fait mieux. Ils ont créé des moyens de servir cette connaissance, de vous aider à l’utiliser et de vous aider à la… produire. Ces moyens, ils les ont donnés. Gratuitement. Ils sont aujourd’hui indispensables. Pas parce que ce sont les meilleurs (bien qu’ils soient quand même très bons), mais parce que vous, comme beaucoup d’autres personnes, des professionnels souvent, vous avez créé des choses et des usages qui dépendent d’eux, qui sans eux n’existeraient pas encore, qui sans eux disparaitraient. Google et Facebook sont devenus indispensables.
Vous voulez que vos informations, vos sites, vos livres, vos films soient trouvables, et si possible trouvées. Vous voulez trouvez des informations. Vous voulez aider les gens à trouver des informations. Vous voulez voir ou montrer des données sur une carte. Vous voulez indiquer à des clients où est votre société. Demain vous voudrez voir ou montrer des informations dans la rue. Google.
Vous voulez savoir si vos relations aiment un film ou quel film ils aiment. Vous voulez savoir si vos relations sont allées à un endroit dans le monde ou dans votre pays. Vous voulez montrer à vos clients que leurs amis utilisent votre service. Vous voulez rendre votre service plus attractif pour vos clients grâce à ce que font leur amis. Facebook.
Pas de glorification. Pas d’inquiétude. L’immuable n’existe pas. Et les indispensables d’hier sont déjà oubliés, poussiéreux dans des musées, seulement trouvables par Google ou vos relations sur Facebook. Ils sont juste les indispensables d’aujourd’hui.
Google et Facebook sont les deux faces de la connaissance. Ils ne sont pas en compétition. Google ne pourra jamais avoir le niveau de connaissance de Facebook sur vos relations. Facebook ne pourra jamais avoir le niveau de connaissance digitale de Google. Statu quo. Pour quelques instants seulement; tout va si vite.
2 Responses to “Google vs FaceBook. Le combat est terminé.”
18/03/2013
langrandbonjour,
google y a pas à dire c’est super on peut compter sur lui, quand à facebook c’est beaucoup de magouilles, ne recule devant rien, n’hésite pas à faire de l’usurpation d’identité pour créer des groupes bidon, vous propose des amis qui ne le deviendront jamais et bien d’autres choses
si quelqu’un peut prouver le contraire, je reste à sa disposition
18/03/2013
Frédéric AbellaBonjour,
Merci pour votre commentaire.
Ok sur Google, mais je serais moins positif. Par principe, une présence et un service hégémonique n’est pas bon. Google a commencé à essayer de présenter ses contenus mieux qu’il ne présente ceux des autres. Son objectivité commence à être mise en doute.
Pour Facebook, je n’ai pas d’éléments pour vous répondre dans un sens ou dans l’autre.
D’accord en tout cas, sur le fait qu’ils ne sont pas parfaits. Mais aujourd’hui ils remplissent bien leur rôle tout en ne nous expliquant pas leur but final, ni les risques.
Donc un seul conseil, ne pas croire ni adorer.
Frédéric